Adrienne Pauly nació el 30 de Mayo de 1977 en Clamart (Île-de-France), estudió teatro en el Conservatorio Nacional de Arte Dramático y ha trabajado en varias películas, con directores como Francis Girod, Laurent Bénégui o Claude Chabrol, con quien rodó, Au coeur du mensonge (En el Corazón de la Mentira). En realidad, su vinculación con el mundo del cine le viene de familia: su padre es realizador, su madre guionista y su hermano director y actor.
En torno a los 14 años, Adrienne forma un grupo con unas compañeras del cole. Como su familia no la toma muy en serio, decide abandonar el grupo y dedicarse a su carrera dramática. Sin embargo, no deja de escuchar a sus artistas preferidos: desde las viejas glorias de la canción francesa como Frehel o la Piaf, a otras más recientes como Les Rita Misouko pasando por Chet Baker, Doors, Stranglers o B´52.
El reencuentro de Adrienne con la canción se produce en 2002, animada por el músico francés, de origen panameño, Camilla Bazbaz. Dos años más tarde, ya tiene lista una maqueta con 5 canciones que envía a los productores de las discográficas junto a un cuadernillo, que imaginamos parecido al que ahora encontramos en su álbum y en el que se incluyen recortes con las letras de sus canciones, dibujos, fotos, flechas… También en 2004, realiza su primer concierto y, en octubre de 2006, aparece su primer disco, que no tiene más título que su propio nombre y apellido.
Las canciones de Adrienne Pauly, cuajadas de humor y acidez, huelen a tabaco y alcohol. Son como cortometrajes por los que deambulan mujeres fatales, cajeras de supermercado, chicas perdidas en viejas discotecas en busca de su príncipe azul: “J’veux un mec” (Quiero un tío), grita una de ellas.
Adrienne es un tipo de mujer que me fascina: inteligente, independiente, difícil, con carácter pero a un tiempo con cierto aire de “charme” indefinido. Con ella podrías pasar del amor al odio, y de ahí a la reconciliación y a la pasión en cuestión de horas. Prototipo de mujer fatal, pero más bien a la francesa, lo cual dista mucho del concepto americano de “femme fatale”, Adrienne encarna, a través de sus canciones, esa chica a la que todos deseamos, con la que quisiéramos pasar toda nuestra vida, aunque probablemente termináramos muriendo en el intento.
Aquí dejo un clip de su álbum…
http://www.youtube.com/watch?v=u0SSiZSIheg&feature=relatedhttp://www.youtube.com/watch?v=8r42oIqs2pw&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=81Xy56nrpUY&feature=related
Adrienne Pauly - J’veux un mec
Extrait de l’album “Adrienne Pauly” (2006)
Non, j’veux pas
Me lever, m’habiller...
J’veux un mec (x 2)
Oui, c’est bête
M’allonger pour la vie,
Ça m’embête
J’veux un Mec
Non, j’veux pas
Un ciné, rigoler...
J’veux un mec (x 2)
Oui, j’m’entête
Mais vos airs, ça m’inquiète
J’veux un mec
Viens, le mec !
Ton avis, j’en ai rien à foutre
Tes amis, j’en ai rien à foutre
Ton boulot et ta gym
Ton mal de dos et ta clim
Ton âme, j’en ai rien à foutre
Ton argent, encore moins
Ton psy et tes horreurs
Ecoute-moi !
Oui, je vais pas m’calmer
Oui, je vais continuer
Oublie les fleurs,
J’serais pas à l’heure !
Attends-moi !
Des illusions, j’en ai pas lourd
Mais si tu me fais bien l’amour...
J’veux un mec, pas des fleurs
Embrasses moi ou je meurs !
Non, j’veux pas
Oublier, travailler
J’veux un mec (x 2)
Oui, je m’plains
Oui, c’est bête
Oui, ça craint
Je veux un mec
Viens, le mec !
Ta Maman qu’est partie
Ton Papa qu’est parti
Ton ex qui te hante
Ta moto qui te plante
Du beau temps, j’en ai rien à foutre
De la pluie, j’en ai rien à foutre
J’veux un mec pas du vent
Regarde-moi !
Non, j’vais pas m’reprendre en main
Me calmer, prendre un petit bain
Oui, je vais rester dans mon coin
Si t’es un mec, rejoins-moi !
Oui, oui, oui, oui, oui.
J’veux un mec
Pas des hommes qui m’assaillent
J’veux le mec
J’veux un mec
Pas trop bête
J’veux un mec qui me tienne
Qui me taille
Viens, le mec ! (x 2)
Toi qui veux me faire changer d’air
T’en peux plus, tu veux me faire taire
Avec tes lèvres. Si t’en es un
Si t’es un mec, réponds-moi !
Ton chapeau, j’en ai rien à foutre
Ton blouson, j’en ai rien à foutre
Tes vêtements, tu peux te les foutre
Sur le canapé...
Des illusions j’en ai pas lourd
Mais à quoi bon faire des discours
Sur le canapé ou ailleurs
Embrasse-moi ou je meurs !
Viens, viens, viens, viens, viens…
J’veux des caresses comme un p’tit train
Qui me court le long des reins
J’veux des baisers qui piquent, des frissons
Ha, si j’pouvais changer d’air !
Ha, si tu pouvais, tu pouvais m’faire taire
Embrasse-moi (x 8)… ou je meurs !
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